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Limoges
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Le Pont Saint-Étienne et l'ancienne route de Lyon
La vue est prise depuis les actuels jardins de l’Evêché. La route de Lyon est devenue l’avenue du Sablard. La maison qui fait l’angle à droite a, depuis, dévoilé ses jolis colombages et c'est actuellement un restaurant bien connu des Limougeauds. Le grand bâtiment à gauche, le long de la Vienne, était celui de la blanchisserie Deschamps. Il a été remplacé par un immeuble résidentiel. On peut remarquer les draps (qui doivent plutôt être ceux lavés par les lavandières que l'on devine affairées en bas à droite) étendus sur le pont. Tout à gauche de la photographie, on devine le "ramier" qui servait à arrêter le bois amené par flottage pour fournir, entre autres, les fours à porcelaine. cote : 9FI502/2 (Bfm limoges) -
Missale sec[un]d[u]m usum ecclesie cathedralis beati... Stephani et diocesis Lemovice[n]sis
Missel à l'usage de la cathédrale Saint-Etienne de Limoges. Incomplet du titre et de quelques pages liminaires. C'est le seul livre imprimé par les deux fils associés de Richard de La Nouaille, Léonard et Guillaume, imprimeurs de Limoges. La souscription finale indique qu'il a été réalisé sur l'ordre de Jean de Langeac. cote : RES.P LIM V29 (Bfm Limoges) -
Règlement général de la circulation des véhicules cote : MAG.P LIM 18631 (Bfm Limoges)
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Réponse à la lettre publiée par les fabricans de porcelaine sur la Taxe des bois : extrait du registre des délibérations du Conseil municipal de Limoges, séance du 7 juin 1836
Le point de départ de cette réponse : la plaintes des entrepreneurs, notamment de porcelaine, à propos des charges qui pèsent sur leurs entreprises dans un contexte économique difficile ... Un débat éculé. Pourtant, loin d'être administrative et rébarbative, cette réponse argumentée, documentée et historique de Jean Juge Saint-Martin alors maire de Limoges, est un plaidoyer magnifique en faveur d'une équité sociale et de la charge municipale. cote : MAG.P LIM F5588/85 (Bfm Limoges) -
Généalogies et armes des Gentilhommes des élections de Limoges, Brive et Tulle dans la généralité de Limoges.
"Généalogies et armes des Gentilhommes des élections de Limoges, Brive et Tulle dans la généralité de Limoges, dont les titres ont été vérifiés par Monsieur Daguesseau, conseiller du Roy en ses Conseils, maistre des requestes ordinaires de son hostel, président au grand Conseil, commissaire départi pour l'exécution des ordres de Sa majesté et pour la vérification de noblesse dans la susdite généralité. Le tout recueilli par Me Simon Descoutures, seigneur de Bort, conseiller et avocat du Roy, au siège présidial de Limoges et procureur de sa majesté en laditte vérification en 1666, 1667 et 1678. Copie faite en 1714 pour Me Antoine de Boesse, abbé de Vigeois et vicaire général de monseilgneur l'illustrissime et révérentissime évêque de Limoges. Renferme 218 blasons colorés. cote : Ms 45 (Bfm Limoges) -
Les deux lions de l'église Saint-Michel
"Saint-Michel-des-Lions est ainsi appelée à cause de deux lions en pierre que l’on voit à l’entrée de cet édifice. Ces figures de lion témoignent l’ancien droit de juridiction d’une église ; elles servoient autrefois, suivant l’abbé Lebœuf, à supporter le siège du juge ecclésiastique, soit official, soit archiprêtre, dans les siècles où leurs" jugemens se prononçoient aux portes des églises". On trouve plusieurs de ces jugements qui se terminent en effet par cette formule « Datum intra duos leones » " extrait de J. A. Dulaure, Description des principaux lieux de France, 1789 cote : Ms 21 (Bfm Limoges) -
Extrait du Mémoire de la Généralité de Limoges dressé par ordre de Monseigneur le duc de Bourgogne en l'an 1698
Extrait de : " Etat de la France, extrait des mémoires dressés par les Intendans, avec des mémoires historiques sur l'ancien gouvernement de cette monarchie, par le Comte de Boulainvillier, Tome 2, p 127-149). cote : MAG.P LIM G1609/86 (Bfm Limoges) -
La Renaissance de François 1er, recueil de motifs et détails de sculptures provenant du jubé de la cathédrale de Limoges, de l'Hôtel de ville d'Oudenarde...
Le jubé de la cathédrale de Limoges, de style Renaissance fut construit vers 1533-1534 sous l'épiscopat de Mr Jean de Langeac. Il cloturait initialement l'entrée du choeur et du transept où se déroulait la messe. "En 1871, le photographe limougeaud Bonnaud fait paraître (sous l'orthographe Bonneau) avec le sculpteur Baylac un recueil de 56 planches photographiques [...] L'ouvrage est imprimé à Limoges, rue de Gorre, n°4, dans l'atelier Bonnaud puis réimprimé chez Baylac (6 rue Pépapaud), sans la mention de Bonneau et augmenté de 4 photographies. C'est à notre connaissance le premier livre de photographies imprimé à Limoges. Il témoigne de la volonté de mettre en série des éléments architecturaux de la Renaissance pour dégager influences et modèles. Malheureusement, les auteurs n'ont pas accompagné leurs clichés d'un texte explicatif, ce qui limite son interprétation." (extrait de Étienne Rouziès et Jean-Marc Ferrer, Limoges, une histoire de la photographie, Limoges : les Ardents éditeurs, 2011, pp 50-51). cote : MAG.P LIM 32641 (Bfm Limoges) -
Carte des environs de Limoges, 1764
Extrait de "Ephémérides de la Généralité de Limoges pour l'année 1765" cote : Ass 64 (Bfm Limoges) -
Limoges vue depuis la rive gauche
La photographie semble être prise depuis une hauteur, peut-être l’entrée du viaduc. cote : 9FI473 (Bfm Limoges) -
Le pont Saint-Étienne, la cathédrale et le quartier de l'Abbessaille
L’Abbessaille fut en grande partie rasée pour raisons hygiénistes dès les années 1900. Elle est aujourd’hui remplacée par le boulevard (actuel Quai Louis Goujaud) et la promenade piétonne en bords de Vienne. Il n’en demeure que quelques rues de la partie haute (rue du Pont Saint-Étienne, rue des Laveuses, rue des Roches, rue du Rajat…) cote : 9Fi470 (Bfm Limoges) -
Le Pain Noir :Livre 1, troisième partie "La Maison-des-prés"
Le" Pain noir" premier tome éponyme de cette tétralogie romanesque de Georges-Emmanuel Clancier a été écrit, entre juillet 1952 et avril 1953. "La Maison-des-prés" constitue la troisième partie. La saga raconte la vie d'une famille de métayers les Charron dans une ferme limousine entre 1870 et la Seconde Guerre Mondiale, sur un fond de luttes sociales et morales, suivant le personnage de Catherine Charron. Sans pathos, Clancier décrit avec force les misères de la vie quotidienne mais aussi les rêves de ces gens. Il se fait tour à tour historien, ethnographe, romancier et poète. L'auteur a puisé dans l'histoire de sa propre famille. Le récit est dédié à sa grand-mère illettrée. cote : Ms365 (Bfm Limoges). -
Le Pain Noir : Livre 1, deuxième partie "Les rues"
Le" Pain noir" premier tome éponyme de cette tétralogie romanesque de Georges-Emmanuel Clancier a été écrit, entre juillet 1952 et avril 1953. "Les rues » constitue la deuxième partie. La saga raconte la vie d'une famille de métayers les Charron dans une ferme limousine entre 1870 et la Seconde Guerre Mondiale, sur un fond de luttes sociales et morales, en suivant le personnage de Catherine Charron. La famille est chassée de ses terres et Catherine devient ouvrière à Limoges. Sans pathos, Clancier décrit avec force les misères de la vie quotidienne mais aussi les rêves de ces gens. Il se fait tour à tour historien, ethnographe, romancier et poète. L'auteur a puisé dans l'histoire de sa propre famille. Le récit est dédié à sa grand-mère illettrée. cote : Ms465 (Bfm Limoges). -
Limoges, en face de l'octroi de la route Saint-Lazare
L’octroi était une taxe perçue autrefois par les municipalités à l'importation de marchandises sur leur territoire. Il désignait également l’administration chargée de prélever cette taxe aux portes de la ville. L'octroi de Limoges était situé entre le quartier de Saint-Lazare et celui de Babylone. Sur la gauche est visible un groupe d'enfants assis dans l'herbe. Jean-Baptiste Audiguet est un des pionniers de la photographie professionnelle à Limoges. Grand portraitiste de la société limougeaude du Second Empire et de la Troisième République, il aussi le premier photographe connu à proposer des vues de la Limoges et de ses alentours, avec une parfaite maîtrise de la composition et une sensibilité esthétique surprenante. cote : 9FI502/21 (Bfm Limoges) -
La fontaine d'Aigoulène
Extrait des Annales manuscrites de Limoges (appelé aussi improprement Manuscrit de 1638), fol°22. "La fontaine d’Aigoulène était un ouvrage remarquable par sa construction recherchée et par la grande quantité d’eau qu’elle fournissait. La vasque inférieure est faite d'une seule pièce de douze mètres de circonférence .Treize tuyaux produisaient autant de jets qui tombaient dans la vasque. Des têtes de dauphins et de lions ornaient autrefois cette fontaine . Au centre de la vasque, un socle en granit supportait autrefois une statue de saint Martial revêtu de ses ornements pontificaux, statue aujourd'hui disparue. Le nom d’Aigoulène est évidemment composé du mot aigue qui signifie eau, et de goule, qui signifie large bouche ou de goulée, (action de vomir de l’eau en abondance)." (J.-A. Dulaure, Description des principaux lieux de France., 1789). Il ne reste que la vasque installée, place Saint-Michel, à la base d'une fontaine reconstituée. D'après la tradition, cette fontaine aurait été offerte par l'émir Aygoland, retenu prisonnier à Limoges, peu après la ruine de la ville par Pépin le Bref en 763. Elle fut perfectionnée par Pierre Audier, sénéchal du Limousin, vers 1200, puis restaurée au 13e siècle. En 1647, elle fut ornée de douze mufles de dauphins et de lions. Elle fut transportée au Champ-de-Foire en 1889, avant d'être restaurée et reconstituée place saint-Michel en 1994. cote : Ms21 (Bfm Limoges) -
L'arbre de Beauvais
Extrait des Annales manuscrites de Limoges (appelé aussi improprement Manuscrit de 1638), fol°24. Placé devant le couvent des filles de Notre-Dame, près de la fontaine des barres, l'Arbre de Beauvais était entouré d'une enceinte triangulaire. Il s'y tenait un marché de petites denrées. Une barre fixée à l'arbre servait à suspendre une lanterne. Cet arbre, planté en 1507 par les consuls, fut coupé en 1666. « On trouve dans le recueil d'Antiquités manuscrites la description de monumens d'un genre particulier connus à Limoges sous le nom d'andeix, ce qui signifie en patois "trépied" (v. Dictionnaire de D.Duclou) […] Les andeix servaient presque tous de marchés. On n'en connait que trois, dont l'Arbre de Beauvais » (extrait de Charles-Nicolas Allou," Description des monumens des différens âges observés dans le département de la Haute-Vienne avec un précis des annales de ce pays,.. ", édition Chapoulaud, 1821.) cote : Ms21 (Bfm Limoges) -
Restes du palais de Duratius (Limoges 1593)
Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". Jean-Baptiste Tripon s'inspire cette fois d'un dessin de Beaumesnil, disparu, qui décrivait les ruines de ce palais près du Pont saint-Martial (cf BSHAL T.49, p21-23). Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes. cote : MAG.P LIM 33272/2 -
Restes du théâtre de Duratius (Limoges 1593)
Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". Jean-Baptiste Tripon s'inspire cette fois d'un dessin de Beaumesnil (1593) disparu, qui décrivait les ruines de ce théâtre près du Pont saint-Martial (cf BSHAL T.49, p21-23). Augustoritum était en effet, comme le confirme JP Loustaud dans son ouvrage sur Limoges Antique, une des très rares villes d'Aquitaine à posséder à la fois un théâtre et un amphithéâtre. Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes. cote : MAG.P LIM 33272/2 -
Ruisseau du Guy (la Valoine)
Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des pionniers de la photographie professionnelle à Limoges. Né à Bellac dans un milieu modeste, il se lance dans la photographie à la fin des années 1850 et devient le grand portraitiste de la société limougeaude du Second Empire et de la Troisième République. C'est aussi le premier photographe connu à proposer des vues de la ville et de ses alentours, avec une parfaite maîtrise de la composition et une sensibilité esthétique surprenante. Avec Audiguet, Limoges devient paysage photographique. cote : 9FI502/26 (Bfm limoges) -
Limoges, rue de Babylone
Cette photographie de Jean-Baptiste Audiguet est prise à deux pas du 107 rue de Babylone où logeait l'écrivain japonais Shimazaki Toson. Par une surprenant hasard, elle correspond exactement à la vue que décrivait l'écrivain Shimazaki Toson dans son roman "L'étranger" : "De la fenêtre, j’apercevais le chemin de Babylone à travers les treilles que recouvraient les sarments. Sur la colline, la prairie s’étendait jusqu’au bord de la rue et il arrivait que se reflètent, dans les vitres de la fenêtre derrière laquelle j’écrivais, les têtes des vaches qui s’avançaient jusqu’au bout du rocher rouge." Poète et écrivain, Shimazaki Toson dut quitter son pays pour une affaire d'honneur. Au début de la première guerre mondiale, il résidait à Paris. Sa logeuse, devant l'avancée des armées allemandes, lui conseilla de se réfugier dans sa famille, à Limoges. Shimazaki Toson décrivit, dans "l'Etranger", la ville en témoignant les sentiments et les angoisses de ses habitants en ce début de guerre. Il souligna l'apaisement, que son séjour limougeaud lui procura après la crise qu'il avait vécue. cote : 9FI502/23 (Bfm limoges)