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Limoges
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La vierge du Naveix
La Vierge du Naveix était également appelée Notre-Dame-du-Port ou encore Vierge de l’Abau (du nom de l’abal, mesure valant 16 stères de bois). On reconnaît le balcon de la maison qui deviendra, à partir de 1934, la Crotte de Poule, célèbre bistrot tenu par les époux Jeammot. Le quartier du Naveix fut entièrement rasé dans les années 1970. cote : 9FI502/20 (Bfm limoges) -
Au ras du Pont Neuf, en descendant la rive droite de la Vienne
Deux bateliers sont debout sur leur barque à fond plat. Les bateliers de Limoges étaient passeurs, pêcheurs ou navetaux. Ils recueillaient alors le bois pris dans le ramier traversant la Vienne pour l'emmener au port du Naveix (cette activité cessa en 1885). A droite, sur la rive, des lavandières au travail sont agenouillées sur leur "bachou". Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des pionniers de la photographie professionnelle à Limoges. Né à Bellac dans un milieu modeste, il se lance dans la photographie à la fin des années 1850 et devient le grand portraitiste de la société limougeaude du Second Empire et de la Troisième République. C'est aussi le premier photographe connu à proposer des vues de la ville et de ses alentours, avec une parfaite maîtrise de la composition et une sensibilité esthétique surprenante. Avec Audiguet, Limoges devient paysage photographique. cote : 9FI502/9 (Bfm limoges) -
En face du Séminaire, un débardeur au repos
Au Clos Sainte-Marie, le quartier des Ponts de la rive gauche, un homme travaillant à la récupération du bois flottant, l’une des principales activités traditionnelles des "Ponticauds", semble faire une pause. cote : 9FI502/3 (Bfm limoges) -
Balzac à Limoges
Où l'on apprend comment, sous la plume alerte de Alfred Fray-Fournier, une maison de Limoges du XVe siècle est à l'origine d'un roman de Balzac. « Un matin du mois de septembre 1832, sur les six heures, l’antique patache qui faisait le service régulier d’Angoulême à Limoges s’arrêta comme de coutume sur la place Dauphine, devant le bureau des messageries. Un étranger en descendit et fut reçu par un homme jeune encore, qui le conduisit aussitôt au domicile de la famille Nivet. Cet étranger, qui venait à Limoges pour la première fois, était Honoré de Balzac […]. Dans ces pièces quasi obscures, derrière ce rideau de pierre se dérouleraient les scènes préliminaires du « Curé de village », tandis que là-bas, sur l’une des rives de la Vienne, près du vieux pont, s’accomplirait le crime qui formerait à la fois le prologue et le pivot de l’action scénique. » cote : MAG.P LIM B2200 -
La Maison Nivet à Limoges
Cette très belle demeure se situait à l’entrée du Viraclaud, au n°8 de la rue des Combes, faisant l’angle avec la rue Sorétas. Elle fut bâtie vers 1645 et complétée au 18e siècle. Elle passa entre les mains de différentes familles, dont les Nivet qui en furent propriétaires une grande partie du 19e siècle. Honoré de Balzac y séjourna quelques jours en septembre 1832, alors qu’il trouvait dans les vieux quartiers de Limoges le cadre d’une partie de son roman Le curé de village. Au moment de sa destruction en 1898, elle était occupée par la famille Boy ainsi que par Joseph Dumont, qui éditait l’Annuaire de la Haute-Vienne. C’est aujourd’hui l’emplacement de l’hôtel des Postes et Télégraphes dont l’arrière est occupé par la FNAC. cote : 9Fi479 (Bfm Limoges) -
Vue de la Porte Tourny à Limoges
Jean-Baptiste Tripon (1801-1878), imprimeur-lithographe à Limoges, est connu pour ses représentations parfois extravagantes de monuments limousins. Cette fois, il semble avoir représenté assez fidèlement cette porte de la ville, qui porte le nom de l’intendant qui la fit bâtir en 1743, en remplacement de l’ancienne porte Mireboeuf. La Porte Tourny est démolie en 1873 et laisse son nom à la rue sur laquelle elle ouvrait. Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin" (cote : MAG.P LIM 33272/2) -
Restes de l'ancien cloître des Templiers
Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes. cote : MAG.P LIM 33272/2 -
Escalier d'une ancienne habitation des Templiers
Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes. cote : MAG.P LIM 33272/2 -
Vue générale du choeur de la cathédrale de Limoges
Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes. cote : MAG.P LIM 33272/2 -
Temple druidique
Gravure extraite de l' "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". Ancien élève de l'Ecole des Arts et Métiers d'Angers, Jean-Baptiste Tripon s'installe imprimeur-lithographe à Limoges. Son ouvrage majeur est celui-ci. Imprimé en plusieurs livraisons, l'exemplaire original de 1837 est devenu rare. Les érudits du XIXe siècle sont déjà très critiques sur son contenu. Alfred Leroux estime en 1888 que "c'est un fatras sans critique, une compilation lourde et terne". Il en demeure des lithographies parfois fantaisistes, voire divertissantes. cote : MAG.P LIM 33272/2 -
Limoges-revue : revue locale en 3 actes et un prologue
Titre complet "Limoges-revue, revue locale en 3 actes et un prologue représentée sur la scène du Théâtre municipal le 1er avril 1897." Parmi les chansons : Le Conseil municipal, les Buandières, les Statues de Limoges et en "apothéose" Les Trois Carnot. cote : MAG.P.LIM18335 (Bfm Limoges) -
Marché Dupuytren place de la Motte.
Motte signifie tertre, butte féodale. Les halles auxquelles on a donné le nom de Guillaume Dupuytren (1777-1850), célèbre anatomiste et chirurgien haut-viennois, sont inaugurées en 1862. Le bâtiment, construit par l'architecte Regnault, est constitué de 64 colonnes creuses en fer supportant la charpente à lanterne. Sa superficie est de 450 m2. Il est déplacé rond-point du Crucifix (actuelle place Sadi-Carnot) en 1889, alors que sont inaugurées place de la Motte les grandes halles qui existent encore. cote : 9FI456 (Bfm Limoges) -
Halle à la criée de Limoges, place de la Motte
Motte signifie tertre, butte féodale. Inaugurée en 1874, cette petite halle à la criée aura eu une bien courte vie, puisqu’elle sera démolie en 1888, tandis que se construisent les grandes halles que l’on connaît. cote : 9FI455 (Bfm Limoges) -
L'Observatoire de Limoges
Cet observatoire fut établi en 1882 par Paul Garrigou-Lagrange (1855-1927), passionné de climatologie, de météorologie et d'hydrologie, natif d'Aixe-sur-Vienne. L’étrange bâtiment, qui contenait un logement mais aussi des salles de réunion, des laboratoires et des plates-formes d’observation, fut bâti sur les plans de l'architecte Jules Tixier. Il était situé dans une petite allée perpendiculaire à l'avenue Jean-Foucaud. Laissé à l’abandon durant de nombreuses années et malgré l’opposition de nombreux riverains et défenseurs du patrimoine, le bâtiment fut rasé en 1979. Il n’en reste rien, seul le nom de la rue garde sa mémoire. cote : 3FI71/10 -
L'Ecole normale d'institutrices de Limoges
Extrait de "Croquis et Compositions" par Jules Tixier, architecte. Pierre Jules Tixier tient une place de choix à Limoges, tant par la diversité de ses centres d'intérêt que par ses réalisations. Architecte, archéologue, historien, il laisse d'importantes notes et dessins. Il est engagé dans de nombreuses associations locales : Société Régionale des architectes, Société archéologique, Société Gay-Lussac. Architecte des monuments historiques de la Haute-Vienne, il participe à la restauration de nombreuses églises. Enfin, ses constructions pour l'architecture privée comptent des hôtels particuliers, des maisons de campagne, des établissements d'enseignement et se distinguent par l'utilisation judicieuse du granit. cote : 3FI71/7 (Bfm Limoges) -
Donnez, donnez !
"Mélodie vendue au profit des incendiés de Limoges". Dans la nuit du 15 août 1864, un incendie se déclare rue des Arènes et se propage rapidement. Il n'y a pas de victimes, mais 109 maisons sont détruites en une seule nuit dans un espace allant de la place d'Aine à la place de la Motte, laissant près de 2000 habitants sans abri. les pertes matérielles sont considérables. Un élan de solidarité se répand en France et à l'étranger. Des listes de souscription se mettent en place. Elles couvriront près d'un tiers de la valeur des dégâts. cote : MAG.P LIM 39429/60 (Bfm Limoges) -
Guide of Limoges for american soldiers
Titre complet : " Guide of Limoges for american soldiers, with an historical part, pratical advices, directory of the streets, Scaled map for the Directory" cote : MAG.P LIM ASS 60 (Bfm Limoges) -
Plan général de Limoges, 1885
échelle : 1/10 000e extrait de "Limoges et ses environs : guide du voyageur orné de plusieurs gravures, accompagné du plan de la ville" de Paul Ducourtieux. cote : MAG.P LIM 18320 bis (Bfm Limoges) -
Grèves de Limoges, 19 Avril 1905. Enterrement de Vardelle : Le cortège sort de la Rue de la Roche et va s'engager sur le Pont St-Martial
En 1904 et 1905, de nombreuses grèves marquèrent la ville de Limoges, tous secteurs d'activité confondus. Le 17 avril 1905 vers 21h00, la foule des manifestants se heurta à une violente offensive des forces de l'ordre. Les affrontements causèrent une vingtaine de blessés et la mort de Camille Vardelle, ouvrier porcelainier de 19 ans. Des milliers de personnes assistèrent aux funérailles du jeune homme, dont la mort fut commémorée par une manifestation pendant des années.. cote : LIM 17395.161 cpa (Bfm Limoges) -
Limoges. Gare des Bénédictins
L' ancienne gare des Bénédictins fut construite d' avril 1858 à fin 1860 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans. Il se distingue par un soubassement en pierre de taille et granit de faneix, des encadrements et bandeaux de pierre calcaire de chazelles, des murs de maçonnerie avec enduit tyrolien et une couverture d'ardoise d'Angers. Vers 1890, on entreprend de premiers travaux d'agrandissement avec l'adjoinction d'une marquise haubanée de 4m d'encorbellement. Pour autant, la gare est reconnue indigne d'un centre commercial comme Limoges par le ministre des travaux publics. Le nouveau bâtiment et son campanile de 57 mètres de haut ne fut inauguré qu' en juillet 1929. cote : LIM 17395.39 cpa (Bfm Limoges)