Contenus
Taguer
Limoges
-
La Vienne près du Pont de chemin de fer, près de la carrière Ardant
Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des pionniers de la photographie professionnelle à Limoges. Né à Bellac dans un milieu modeste, il se lance dans la photographie à la fin des années 1850 et devient le grand portraitiste de la société limougeaude du Second Empire et de la Troisième République. C'est aussi le premier photographe connu à proposer des vues de la ville et de ses alentours, avec une parfaite maîtrise de la composition et une sensibilité esthétique surprenante. Avec Audiguet, Limoges devient paysage photographique. cote : 9Fi502/39 (Bfm Limoges) -
Psautier-heures à l'usage des églises Saint-Michel et Saint-Pierre de Limoges
Ce psautier-livre d'heures est à l'usage des églises Saint-Michel et Saint-Pierre de Limoges, dont la dédicace est marquée au 2 janvier dans le calendrier. S'y trouvent également un grand nombre de fêtes locales et régionales attestant l'usage limougeaud : celles d'évêques de la ville (fête et translation de Saint-Martial, qualifié d'apôtre, de Saint-Aurélien, Asclèpe, Sadre [Cessator], etc.), de saints du diocèse comme Martin martyr de Brive, voire d'événements touchant la ville (Libération de Limoges au 27 août, et victoire sur les Normands le 12 du même mois). Ce que corrobore également l'usage de l'office des défunts (f. 157-163) et du petit office de la Vierge (f. 165-190v), de même que les saints invoqués dans les litanies (f. 149v-157). Parchemin 230 feuilles, 130 x 90 mm. Réclames au verso des f. 16, 24, 32, 40, 48, 56, 64, 72, 80, 88, 96, 104, 112, 126, 136, 146, 154, 172, 180, 188, 196, 204, 212, 222. Piqûres. Initiales parties bleues et or, filigranées de rouge et de noir, ou simplement dorées à filigrane noir, hautes de 3 à 4 lignes (division fériale du psautier aux f. 9, 28, 41, 53, 65, 80, 94, 109 ; et début petit office de la Vierge au f. 165) ; lettres de couleur hautes de 2 lignes (début des psaumes) et d'une ligne (versets) : 3 encres : noires bleues, rouge initiales filigranées or et azur ; Note "Ce manuscrit a été donné a la bibliothèque de Brive par Monsieur Seseau (Péseau) négociant le 1er janvier 1835 (ou 1735?)" La mention de Saint-Bonaventure, canonisé en 1482, dans les litanies (f. 151v) et dans l'intitulé de l' office abrégé de la Croix (f. 191), permet de dater le manuscrit après cette date, sans doute peu avant la fin du xve siècle. cote : P 1 1-1 (Médiathèque centrale de Brive) -
Vue prise du Sablard
Vue depuis ce qu’on nomme aujourd’hui la rue de Soudanas, sur la commune de Panazol, en dessous du Sablard. Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortiste, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3F91 (Bfm Limoges) -
Rue du Pont Saint-Étienne
La rue qui porte le nom du pont sur lequel elle débouche est l'une des quelques rues préservées de ce quartier historique de la ville. Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortiste, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3F90 (Bfm Limoges) -
Puy Imbert, Limoges
Charles Giroux est né à Limoges. Régulièrement exposé aux Salons parisiens entre 1880 et 1910, il est membre de la Société Française des amis des arts, ainsi que sociétaire des Artistes français. Aquafortisite, ses travaux les plus connus sont des gravures d'interprétation. Charles Giroux a également réalisé un ensemble d'estampes représentant les paysages limousins. cote : 3FI14 (Bfm Limoges) -
Place d'Aine, jour d'Ostensions
Si la place d’Aine (anciennement place de la Porte des Arènes) fut longtemps la place des procès et des exécutions publiques, elle fut aussi une place commerçante (marchés, foires, puces…) et un lieu de rassemblements festifs. Pour preuve ce cliché, considéré comme la première photographie animée (scène avec des personnages) prise à Limoges, qui nous montre la foule réunie pour la bénédiction archiépiscopale des Ostensions de 1862. La BFM de Limoges possède une copie de cette photographie, dont le tirage original est conservé par l'Université de Limoges. (cote 9Fi397) -
Bords de Vienne
L'épreuve porte au dos la mention manuscrite "Du moulin Constantin au pont". Le moulin Constantin était situé sur les bords de Vienne, près de l'Auzette. Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897), pionnier de la photographie professionnelle à Limoges est le premier photographe connu à porter un regard esthétique sur la ville et ses alentours. Cette vue des bords de Vienne près de l'Auzette, est certainement sa plus belle réussite. cote : 9 Fi 502/42 (Bfm Limoges) -
Chapelle Saint-Aurélien
La chapelle Saint-Aurélien, située rue de la Boucherie, n’a que peu changé depuis sa construction en 1471. Conçue pour abriter les reliques de saint Aurélien, deuxième évêque de Limoges et saint patron des bouchers, elle est agrandie au 17e siècle. La chapelle présente quelques éléments remarquables : le clocher à bulbe couvert de bardeaux de châtaignier, la croix de calcaire qui jouxte l’entrée et l’intérieur baroque richement décoré. Acquise à la Révolution par les bouchers, la chapelle est toujours la propriété de la confrérie de saint Aurélien, héritière de cette corporation. Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des premiers à photographier cette célèbre et pittoresque rue de la Boucherie. Il nous montre au premier un groupe de femmes venant chercher de l'eau à la fontaine. On peut observer ce que l'on appelle en photographie des "fantômes" : personnages mouvant lors de la prise de vue qui ne laissent qu'une trace plus ou moins dessinée sur la plaque. cote : 9Fi502/31 (Bfm Limoges) -
Le pont Saint-Étienne
Cette vue du Pont Saint-Étienne, avec en arrière-plan le quartier de l'Abbessaille et la cathédrale de Limoges, reprend un modèle "iconique" forgé par les illustrateurs au début du XIXe siècle. Ce point du vue amplifié par les photographes finit par incarner la ville de Limoges au XXe siècle. Dans une très belle composition, avec une parfaite maîtrise de la lumière (voir les jeux d'ombre et de lumière sur les avant-becs du pont), Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) nous dévoile en un coup d’œil tous les visages de la cité, , entre héritage médiéval et développement industriel : la Vienne, vecteur essentiel de la vie économique, le peuple des Ponticauds (lavandières et débardeurs), le pont Saint-Étienne qui marquait la limite du flottage du bois destiné aux fours des usines de porcelaine, le quartier populaire de l'Abbessaille, l'abbaye de la Règle et dominant le tout, la cathédrale gothique. Il est intéressant de mettre en regard cette photographie avec l'émergence à la la même époque d'une littérature populaire des quartiers des bords de Vienne. cote : 9Fi502/41 (Bfm Limoges) -
Le port du Naveix
Le Naveix (probablement du latin navigium : bateau, navigation), est celui des quartiers des Ponts dont il ne reste absolument rien. Jugé trop insalubre, il fut entièrement rasé dans les années 1970. La base nautique, les terrains de pétanque, le boulevard, la maison de retraite et la patinoire l’ont remplacé. Les draps des "Vilaudes" (les bourgeoises et commerçantes de la "ville haute") ont été lavés et étendus par les lavandières "ponticaudes". cote : 9Fi502/24 (Bfm Limoges)