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La fontaine du Chevalet
La Fontaine du Chevalet (également appelée Fontaine Constantin), qui daterait du Moyen-Age, se situait à l’origine au milieu de la rue des Combes, dans l’ancien quartier du Viraclaud. Elle a été déplacée plus bas dans le quartier (place Stalingrad) et rénovée. Si les deux grandes vasques de granit et les têtes de lions par lesquelles l’eau jaillit ont été conservées et rénovées, la statue du chevalier qui aurait donné son nom à la fontaine a disparu. D’après la tradition locale, le cheval d’un dénommé Constantin aurait piétiné un enfant : la fontaine aurait été bâtie à l’emplacement de l’accident. Certains historiens indiquent quant à eux qu’il s’agissait d’une statue de Constantin, premier grand empereur romain chrétien, énormément représenté à l’époque médiévale. cote : MAG.P LIM 33272/2 -
La fontaine des Barres
Cet édifice a été construit à l’emplacement d’un puits, la font des barres, qui permettait de recueillir l’eau descendue d’une source de Montjovis. Son nom viendrait des barres de fer qui évitaient de chuter dedans. En 1615 fut édifiée une fontaine pyramidale de granit distribuant l’eau par plusieurs jets. Au XIXe siècle, les jets furent remplacés par un robinet. Aujourd’hui tarie, il subsiste de la fontaine la pyramide de pierre, qui est inscrite aux Monuments historiques depuis 1949. Fonds Boudeau, boite 186 (Bfm Limoges) -
La Légende du roi Aigolant et les origines de Limoges
Extrait du Bulletin historique et philologique, 1902. Alfred Leroux recense et étudie les sources de ce beau conte du XIVe siècle qui parle d'un roi sarrasin venu à Limoges au IXe siècle et qui fit construire un aqueduc souterrain ainsi qu' une fontaine, la fameuse fontaine d'Aigoulène.... cote : MAG.P LIM 40940 (Bfm Limoges) -
Limoges, la fontaine Saint-Aurélien du quartier de la Boucherie.
Dans le virage de la bien-nommée rue Torte (rue de la Boucherie), au milieu de ce que l’on appelle place Saint-Aurélien, devant la chapelle du même nom, deux enfants du quartier posent au pied de la patronne des bouchères, la Mère des Douleurs, Notre-Dame de Pitié. Cette jolie sculpture de céramique est bénite par l’évêque en 1869. Vandalisée en 1996, elle est reproduite à l’identique, mais en bronze. cote : 9FI480 (Bfm Limoges) -
Fontaines à chiffons et saints à rubans
Retour sur une tradition populaire du Limousin autour des "bonnes fontaines". cote : MAG P LIM 45136 (Bfm Limoges) -
Fontaine en céramique à Limoges, 3.
Extrait de la revue "La construction moderne" 6 juillet 1901. concernant la construction de la fontaine en céramique de l'Hôtel de Ville de Limoges par l'architecte M. Genuys : "L'ossature est un granit du pays, la porcelaine n'intervient que comme élément décoratif. Les grandes vasques notamment s'appuient sur l'ossature de granit, et les armatures qui les maintiennent sont en bronze décoratif [...]. L'ornementation des vasques rappelle l'élément qu'elle contiennent par les poissons, les nénuphars. Les quatre figures d'enfants groupés autour du fût caractérisent les principaux travaux céramiques : l'un compose la forme d'un vase que son voisin exécute sur le tour, tandis qu'un troisième l'orne de sculptures et qu'un quatrième le revet de brillantes couleurs". MAG.P LIM 38320/48 (Bfm Limoges). -
Fontaine en céramique à Limoges, 2.
Extrait de la revue "La construction moderne" 6 juillet 1901. concernant la construction de la fontaine en céramique de l'Hôtel de Ville de Limoges par l'architecte M. Genuys : "L'ossature est un granit du pays, la porcelaine n'intervient que comme élément décoratif. Les grandes vasques notamment s'appuient sur l'ossature de granit, et les armatures qui les maintiennent sont en bronze décoratif [...]. L'ornementation des vasques rappelle l'élément qu'elle contiennent par les poissons, les nénuphars. Les quatre figures d'enfants groupés autour du fût caractérisent les principaux travaux céramiques : l'un compose la forme d'un vase que son voisin exécute sur le tour, tandis qu'un troisième l'orne de sculptures et qu'un quatrième le revet de brillantes couleurs". MAG.P LIM 38320/48 (Bfm Limoges). -
Fontaine en céramique à Limoges, 1.
Extrait de la revue "La construction moderne" 6 juillet 1901. Si le nouvel hôtel de ville est inauguré en 1883, la fontaine qui orne son square est un peu plus tardive. Réalisée en 1893, elle est d'abord prévue pour la place de la République, mais c'est finalement le jardin de l'Hôtel de Ville qui sera sa destination. Construite sur les plans de l'architecte Charles Genuys et sous la houlette d'Auguste Louvriers de Lajolais, alors directeur de l’École nationale des Arts décoratifs de Limoges (les élèves participent au projet), elle se compose notamment de granit, pierre limousine par excellence, de bronze, de porcelaine et d'émail champlevé, mettant ainsi à l'honneur la tradition des arts du feu à Limoges. MAG.P LIM 38320/48 (Bfm Limoges). -
La fontaine des Fantaisies, près de la Porte de Tourny.
En 1769, l’intendant Turgot commande à J.-B. Trésaguet la construction d'une nouvelle fontaine près de la Porte Tourny. Achevée en 1772, les habitants de Limoges la trouvèrent si jolie qu'ils l'appelèrent "Fontaine des Fantaisies". Constituée d’un bloc de granit de 3 mètres de hauteur surmonté d'une urne monumentale, elle fut démolie en 1854. Gravure extraite de "Historique monumental de l'ancienne province du Limousin". (cote : MAG.P LIM 33272/2) -
Fontaine du Dorat
Cette gravure est extraite de "Géographie du département de la Haute-Vienne", appelé aussi communément Guide Joanne, du nom de son premier auteur. Le Guide Joanne est une série de « guides-itinéraires », identifiables par leur couverture en percaline bleu nuit et leur lettrage doré, et d’abord écrits en relation avec l’ouverture des lignes de chemin de fer dès 1853. L’iconographie de ces guides est composée de gravures privilégiant l’architecture monumentale, les curiosités (naturelles ou bâties) et les sites de ville. Les vues paysagères sont plus rares. En 1919 Les Guides Joanne prennent le nom de Guides bleus. cote : MAG.P LIM 18229/87 (Bfm limoges) -
La Nymphe du Rio-Clédoux ou la nouvelle fontaine de la ville de Guéret
Un texte en vers écrit à l'occasion de l'inauguration de cette fontaine installée place Bonnyaud à Guéret, avec en fin de recueil des notes historiques ou circontancielles qui commentent et enrichissent le propos. MAG.P LIM 18648 (Bfm Limoges) -
Fayolle, près de Guéret.
Dessin sur feuillet séparé, ajout ultérieur, extrait de "Creuse 1879-80", carnet de croquis. Cette fontaine est actuellement située place Louis Lacrocq à Guéret. Après une belle carrière dans la haute administration, Henri Hugon consacre sa retraite à l'érudition, essentiellement l'étude du Limousin. Membre de la société des sciences de la Creuse et celle du Limousin, il fournit d'innombrables études en particulier sur l'histoire de l'art et l'archéologie. On lui doit également deux recueils de vers dans lesquels il décrit les paysages de son Guéret natal avec toujours en toile de fond l'évocation de l'Histoire. Cet historien et poète maniait également la plume à dessin et le pinceau. Il laisse des carnets de croquis conservés dans les archives personnelles de Robert Margerit (dont il était le beau-père), l'un daté de 1876 à 1879, l'autre de 1879-1880. Ses croquis empruntent les mêmes évocations que ses vers chantant la Creuse, son humilité, sa simplicité, avec de nombreux repères de lieux historiques ou archéologiques. On y voit des paysages de la campagne creusoise, mais aussi des bâtiments (châteaux, églises), des ensembles plus modestes ( détails architecturaux, ... ) Les dessins sont au crayon, retravaillés parfois à la plume ou au lavis ocre. -
Le Culte des fontaines en Limousin, études et tableaux.
Gaston Vuillier, dessinateur, voyageur et ethnographe, a travaillé pour les grandes revues illustrées du XIXe ssiècle, en particulier Le Tour du Monde. Après une longue carrière de voyageur (Andorre, la Tunisie, iles de la Méditerranée..), il se fixe en Limousin en 1892 au petit village corrézien de Gimel où il passe la fin de sa vie. On peut constater un goût pour le merveilleux et le spectaculaire, accentué par l'orientation de la revue pour laquelle il écrit , le Tour du monde. On lui demande de l'exotique. Dans Le Culte des fontaines en Limousin, études et tableaux, Vuillier décrit les pélerinages où l'on va chercher l'eau bénéfique, en les accompagnant de dessins saisissants de malades et de miséreux. cote : MAG.P LIM G1371/1 (Bfm Limoges) -
Chapelle Saint-Aurélien
La chapelle Saint-Aurélien, située rue de la Boucherie, n’a que peu changé depuis sa construction en 1471. Conçue pour abriter les reliques de saint Aurélien, deuxième évêque de Limoges et saint patron des bouchers, elle est agrandie au 17e siècle. La chapelle présente quelques éléments remarquables : le clocher à bulbe couvert de bardeaux de châtaignier, la croix de calcaire qui jouxte l’entrée et l’intérieur baroque richement décoré. Acquise à la Révolution par les bouchers, la chapelle est toujours la propriété de la confrérie de saint Aurélien, héritière de cette corporation. Jean-Baptiste Audiguet (1811-1897) est un des premiers à photographier cette célèbre et pittoresque rue de la Boucherie. Il nous montre au premier un groupe de femmes venant chercher de l'eau à la fontaine. On peut observer ce que l'on appelle en photographie des "fantômes" : personnages mouvant lors de la prise de vue qui ne laissent qu'une trace plus ou moins dessinée sur la plaque. cote : 9Fi502/31 (Bfm Limoges)